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L’économie de marché par le bout de la lorgnette

Maintenant Post déconfinement ! (Suite promise dans mon Post précédent)


Une cohabitation permanente avec le ou les CORONAVIRUS détruirait les fondements des business model et des business plan basés, dans le cadre d’une économie de marché , sur les concepts de rentabilité , de retour sur investissement , du soutenabilité des charges d’exploitation , de remboursement des crédits , de l’amortissement des investissements , ou de compétitivité tout simplement.


Je m’explique.



S’il nous fallait vivre longtemps, post-déconfinement , avec les gestes barrières (Masques , masques visière , gants , blouses spéciales , ….) et le principe permanent de distanciation (1.5 m à respecter entre nous) alors la majorité des business plan des activités en économie réelle serait non bankable , du jour au lendemain , comme on dit chez nos amis les financiers.


Deux exemples simples pour illustrer mes propos :


1- Commerce de proximité :


Un Restaurant bien situé et qui marchait assez bien.


La Distanciation clients équivaut à moins de tables en salle ou en terrasse donc moins de clients et évidement moins de chiffre d’affaire réel ou potentiel.


Toute augmentation significative des prix, pour compensation de perte de CA , se heurte objectivement à la non élasticité suffisante du pouvoir d’achat des consommateurs-clients.


La distanciation des salariés en cuisine ou en salle (servir les clients) impose inéluctablement une réorganisation du travail mais aussi une réduction du personnel, des plats plus simple et des temps de préparation plus longs.


Les gestes barrières (clients , salariés) engendrent aussi des investissements exceptionnelles (Cuisine , Toilette , Aération , séparation en plexiglass sur les tables , … ) et des charges supplémentaires ( gants , liquide antibactérien , …. )


CQFD , mon cher Watson.



Je vous laisse imaginer l’application de ses nouvelles normes sur les autres commerces : Le nombre de clients autorisés à être présents en même temps au mètre carré commercial !


En économie, on appelle cela la décroissance par la chute mécanique de la consommation.


Le second exemple :


Un chantier BTP décroché lors d’un appel d’offre par une entreprise de référence.


L’application de la distanciation , des gestes barrières et des restrictions de la mobilité de ces ouvriers auront des conséquences évidentes sur ses marges de rentabilité.


Un surcoût de charges (Masques, masques visière, gants, blouses spéciales, liquide antibactérien, ….).Un chantier devra ressembler à un laboratoire ou à un hôpital éphémère.

Un délai de réalisation supplémentaire de 25% dans les meilleures des cas.


Tout cela là aura un coût à faire supporter à la collectivité ou au consommateur !

En économie de marché, cela s'appelle l’austérité de l’investissement dans les infrastructures physiques, publiques ou privées, et une réduction drastique dans les carnets de commande des entreprises et des sous-traitants.


Encore une fois CQFD , mon cher Watson.



Je vous ferais l'économie d'un troisieme exemple celui d'une usine dont le salut passera par une hyper automatisation vitale et laissera sur le carreau un bon nombre de salaries. (Sujet de mon prochain article sur le revenu universel)


En attendant , Notre ami aimerait bien être une souris pour assister par le trou de la serrure à certains conseils d’administration pour vous raconter la suite de l’histoire.


Adnane Benchakroun

*Certaines fautes de style , d'orthographe ou de ponctuation sont entièrement assumées par l'auteur . Ni journaliste ni écrivain mais le fond prime sur la forme.



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